BALLADE A GRANVILLE

VISITE DE GRANVILLE, LA MONACO DU NORD

Ce matin, le soleil est au rendez-vous, il nous gatte depuis une bonne dizaine de jour.

Des locataires habitués de notre gite la pamphilienne nous avaient invités à les joindre pour cette ballade, toujours dans la baie du Mont Saint Michel.

Tout comme Saint Malo, c’est une cité corsaire avec un port de pèche et des remparts.

Nous prenons la route de la cote avec parfois des vues magnifiques sur la baie. Nous traversons quelques villages  comme Genets, point de départ des traversées, St jean le Thomas, Carolles, Jullouville ou se trouvent de très belles plages de sable fin, Kairon, Saint Pair et perché au loin sur un promontoir rocheux, fermant la baie, Granville.

Nous nous garons sur un vaste parking, gratuit, non loin du port. Lunettes de soleil, casquettes, petites bouteilles d’eau et nous voilà tous partit pour une petite escapade Normande.  Nous contournons des entrepôts, entrevoyons des bateaux en nettoyage et réparations puis nous arrivons au port de plaisance avec des centaines d’embarcations. 

Puis nous gravissons la pente qui nous emmène à la pointe du Roc en découvrant des vestiges de la guerre.La vue sur la baie est magnifique avec de longues trainées blanches sur la mer que laissent les embarcations en route vers les Iles Chausey que nous apercevons au loin.

Puis nous entrons dans la vieille ville avec ses remparts et nous découvrons l’église Notre- Dame du Cap Lihou.

                     

Nous nous attardons sur quelques vieilles maisons puis descendons quelques marches en direction du casino.

Fatigués et  trempés de sueur, nous avons qu’une hâte, rejoindre la mer pour s’y baigner.

TRAVERSÉE DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL

JUIN 2018  14 KMS DE TRAVERSEE DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL 
 
Ce dimanche matin,nous avalons un bon petit déjeuner puis nous rejoignons de nouveaux amis installés au gite la pamphilienne et désireux de faire la traversée de la baie du Mont Saint Michel.
Avant le départ, récapitulatif sur le contenu des sacs à dos, nourriture, boissons, kway, tout y est, direction le Bec d’Andaine.
Pas de problème de stationnement, les parkings sont vastes et ce jour,nombreux sont les amateurs  pour effectuer la traversée de la baie du Mt Saint Michel.
Casquette sur la tête,  lunettes de soleil, on est fin prêt.
Tout le monde se dirige vers le point de départ, en recherche d’amis ou en liant conversation avec des inconnus.Prennent part à la traversée, des  jeunes, des moins jeunes et des plus âgés, cela va de 16 mois à beaucoup, beaucoup plus.   
 
Au loin, apparaît Tombelaine puis le but de notre balade, la merveille, le Mont Saint Michel .
Petit topo avec humour des guides qui nous accompagnent, puis top départ pour 7 kilomètres à l’aller.
A moins d’avoir des chaussures spéciales et adaptées, Il est en effet recommandé de les retirer  car très vite c’est l’envasement et quelques glissades. C’est une découverte qui n’est pas désagréable, avec cette sensation de douceur quand la tangue humide vous glisse entre les orteils.
 
 
Petit à petit, la troupe de « pèlerins » s’étire de plus en plus.Le sol est plus ferme et les plus rapides sont déjà à quelques centaines de mètres de ceux qui ferment la marche. 
 
Un kilomètres, puis 2, puis 3, un petit fleuve à traverser, eau à la cheville, puis on approche de Tombelaine ou la troupe va s’arrêter pour rassembler le groupe. Quelques photos sur l’îlot puis c’est repartit. 
 
On avance, on avance, et il grandit, grandit. Une dernière traversée d’un fleuve avec de l’eau au niveau des cuisses et un courant assez fort puis le terrain se fait plus dur et des murailles se dressent devant nous.
Nous y sommes, tout petit devant ce joyau moyenâgeux, en admiration devant ce chef d’oeuvre unique. Certes, comme avec le commentaire de certain, on peut n’y voir que des pierres , un monument touristique mais on peut aussi se projeter au 11, 12 siècles et penser à ces bâtisseurs œuvrant à ce projet fou de construire de leurs mains, une église sur un rocher si étroit. Courage, folie, foi, qu’est qui animaient nos ancêtres ?
Et là, au pied de cette splendeur, je voie converger jadis, comme nous aujourd’hui, ces milliers de pèlerins venu de toute l’Europe pour venir prier en ce lieu de recueillement.   
Fin de ma rêverie, dans une heure, c’est retour au point de départ, il est temps de reprendre des forces. Nous nous posons au pied des murailles pour avaler sandwichs et boissons. 
La troupe se réunit de nouveau et c’est le retour vers notre quotidien de modernité ou manque parfois ce pouvoir de rêver que j’ai ressenti parfois dans ces 6 heures de traversée.