JUIN 2018 14 KMS DE TRAVERSEE DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL
Ce dimanche matin,nous avalons un bon petit déjeuner puis nous rejoignons de nouveaux amis installés au gite la pamphilienne et désireux de faire la traversée de la baie du Mont Saint Michel.
Avant le départ, récapitulatif sur le contenu des sacs à dos, nourriture, boissons, kway, tout y est, direction le Bec d’Andaine.
Pas de problème de stationnement, les parkings sont vastes et ce jour,nombreux sont les amateurs pour effectuer la traversée de la baie du Mt Saint Michel.
Casquette sur la tête, lunettes de soleil, on est fin prêt.
Tout le monde se dirige vers le point de départ, en recherche d’amis ou en liant conversation avec des inconnus.Prennent part à la traversée, des jeunes, des moins jeunes et des plus âgés, cela va de 16 mois à beaucoup, beaucoup plus.
Au loin, apparaît Tombelaine puis le but de notre balade, la merveille, le Mont Saint Michel .
Petit topo avec humour des guides qui nous accompagnent, puis top départ pour 7 kilomètres à l’aller.
A moins d’avoir des chaussures spéciales et adaptées, Il est en effet recommandé de les retirer car très vite c’est l’envasement et quelques glissades. C’est une découverte qui n’est pas désagréable, avec cette sensation de douceur quand la tangue humide vous glisse entre les orteils.
Petit à petit, la troupe de « pèlerins » s’étire de plus en plus.Le sol est plus ferme et les plus rapides sont déjà à quelques centaines de mètres de ceux qui ferment la marche.
Un kilomètres, puis 2, puis 3, un petit fleuve à traverser, eau à la cheville, puis on approche de Tombelaine ou la troupe va s’arrêter pour rassembler le groupe. Quelques photos sur l’îlot puis c’est repartit.
On avance, on avance, et il grandit, grandit. Une dernière traversée d’un fleuve avec de l’eau au niveau des cuisses et un courant assez fort puis le terrain se fait plus dur et des murailles se dressent devant nous.
Nous y sommes, tout petit devant ce joyau moyenâgeux, en admiration devant ce chef d’oeuvre unique. Certes, comme avec le commentaire de certain, on peut n’y voir que des pierres , un monument touristique mais on peut aussi se projeter au 11, 12 siècles et penser à ces bâtisseurs œuvrant à ce projet fou de construire de leurs mains, une église sur un rocher si étroit. Courage, folie, foi, qu’est qui animaient nos ancêtres ?
Et là, au pied de cette splendeur, je voie converger jadis, comme nous aujourd’hui, ces milliers de pèlerins venu de toute l’Europe pour venir prier en ce lieu de recueillement.
Fin de ma rêverie, dans une heure, c’est retour au point de départ, il est temps de reprendre des forces. Nous nous posons au pied des murailles pour avaler sandwichs et boissons.
La troupe se réunit de nouveau et c’est le retour vers notre quotidien de modernité ou manque parfois ce pouvoir de rêver que j’ai ressenti parfois dans ces 6 heures de traversée.